ETE 2002

 

Mise en place des poutres qui serviront à tenir la porte.

La pause repas : ce n'est pas parce que l'on est à la montagne que l'on va s'offrir un sandwich. Menu du jour : couscous en boîte !

Il y a un an, j'étais descendu 2 mètres plus bas sans échelle. Du coup, cette année, j'ai pensé que descendre par l'échelle serait préférable tant pour ma santé que pour l'avancée des travaux... Mais surtout pour les poutres et les moellons qui sont en-dessous et que je pourrais casser lors d'une chute !

 

Nous avons l'honneur de vous présenter le premier locataire de la cabane des Cloutons.

Il vit à part du troupeau et reste presque toujours seul et isolé. Mais, quand vient le soir, il rejoint son enclos pour la nuit.

Ca y est : les planches sont montées, avec le plus grand mal, mais elles sont arrivées ! 40 planches qui se sont alourdies au fur et à mesure de la journée mais surtout à mesure de ma fatigue ! Lors de la montée d'hier, je suis resté coincé dans un secteur bossellé et pentu où j'ai manqué d'adhérence. Résultat : aujourd'hui, je suis quand même monté et avec moi, les planches ! Mes pauvres petits bras musclés souffrent...

Alors, celui qui dit que ce n'est pas droit, il n'a qu'à monter nous expliquer comment on fait !!! On ne refuse pas les coups de main mais faute d'en avoir, on prend nos petites mains et on fait ce que l'on peut ! Le mur de l'horreur a fait une petite avancée vu qu'il nous restait un petit peu de temps. Mais, devant le désastre, nous avons préféré arrêter en se disant que cela ira mieux la prochaine fois. Après tout, nous ne sommes pas maçons ! Pour la petite info, il y a 4 ans que je n'avais jamais touché une truelle...

Qu'est-ce qu'il se cache derrière ça ?

Réponse : Un cadre de porte ! avec des pattes de scellement tous les 20 cm... Ici, le vent souffle fort et on ne voudrait pas que cela bouge, alors, on prévoit ! Mais, il y a aussi une préparation de coffrage pour le dessus de la porte, l'avancée ne se voit pas, mais, pour info, le pilier droit est coulé et pas le gauche... Allez comprendre ! Il y a des jours où l'on bosse toute la journée et où le soir, en regardant, on trouve qu'en apparence ça n'a pas beaucoup bougé mais ce ne sont que des apparences.

Ca y est : à ce stade, les deux piliers sont coulés. Dans la foulée, le dessus de la porte a été fait aussi. Plus qu'à laisser sécher quelques jours...

Il y a de l'orage dans l'air... Mais, rien ne nous arrête. On a coupé tous les bouts de poutres pour qu'ils soient alignés. Comme d'habitude, il y a plus de préparation que de travail !

 

Voila encore la remorque avec un chargement qui dépasse les 500 kg autorisés. J'ai compté assez précisemment la masse du chargement mais cela ne se dit pas ! Je dirais que ça dépasse d'un cheveu le poids autorisé. Quand je dis un cheveu, je ne pense pas à ceux d'un militaire mais plutôt à ceux de Dalida...

Tout un chargement de chevrons d'un mètre qui étaient destinés à pourrir dans un coin ou dans le meilleur des cas à être brûler. Je l'ai donc récupéré et cela servira bien pour l'année prochaine pour maintenir contre le mur les planches de bardage.

Voila donc le dessus de porte décoffré : on vient bien que c'est encore bien humique bien que cela soit le 5ème jour de séchage. Au plein, il séchera mieux !

Le mur intérieur est enfin fini ! Plus qu'à le laisser sécher jusqu'à demain. On attaque ensuite la structure de la porte, le coffrage et le coulage qui devrait être fini d'ici à demain soir.

On papote comme des nanas. Du coup, je fais des bêtises : j'ai fait une pleine bétonnière de béton à base de graviers au lieu de sable pour coller les moellons ! Du coup, on a fait le bas de la porte... Des erreurs qui font avancer !!!

 

Un grand coup de nettoyage à l'intérieur en virant par dessus bord toutes les planches pourries qui traînaient depuis des lustres par terre. Dans la foulée, puisque j'étais bien lancé, j'ai déplacé le tas de chevrons stockés à l'intérieur pour pouvoir faire la porte. Par la même occasion, cela donne un aspect plus propre et plus clair. Un peu d'aération entre les chevrons les feront respirer et sécher pour leur mise en place le mois prochain.

Une photo manque à cette journée : une brebis qui s'est fait déchiqueter une cuisse, probablement par un loup qui semble sévir dans le quartier. Enfin, pas de photos et parfois, cela n'est pas plus du moins pour les âmes sensibles. Une pensée bien triste l'accompagne dans sa dernière demeure.

Nous avons encore battu des records de vitesse tant à la montée qu'à la descente. Vous ne me croirez pas mais j'ai vu l'aiguille du compteur bouger ! Un léger flirt avec le 10 km/h que nous couperons aussi sec par un petit coup de frein... Un peu de respect quand même !!!

Une montée qui nous offre ce joli paysage : nous sommes au-dessus de la mer de nuages. On sera donc au soleil alors qu'en bas, ce sera grisaille toute la journée...

 

Le coffrage de la porte intérieure est fini et en plus tout est coulé. Il ne reste plus qu'à laisser sécher quelques jours. A droite, on a déjà décoffré le pied de la porte pour qu'il puisse sécher plus vite.

 

Calage des poutres. Cela prend beaucoup de temps mais ça avance surtout avec un gros coup de main de Martial que nous remercions encore.

Vendredi 16 Août, on a oublié l'appareil photo mais les poutres et les moellons sont collés. Il ne reste plus qu'à coffrer pour la dernière poutre. Hélas, il y aura encore un peu de retard puisque F4AII, en mal de sensations fortes, s'est planté un clou dans le pied et a perdu un peu de ses capacités !

Nouvelle montée et nouvel oubli de l'appareil photo. Les poutres en ferraille sont en place. Il ne reste plus qu'à fignoler et coffrer le tout. La montée a été rude suite aux pluies et aux orages : c'était limite à faire demi-tour ! Promis des photos à la prochaine montée.

Voila les photos avec les poutres dûment feraillées.

Et le début du coffrage. Aujourd'hui, mardi 3 septembre, on a subit un vent du sud frais toute la journée. Tout le coffrage extérieur est prêt, il ne reste plus qu'à faire ceux de l'intérieur. Mais, cela ira assez vite. Viendra ensuite le moment de couler mais aussi de trouver une paire de bras sinon cela va être rude de monter le béton à 2 mètres de haut ! Si vous vous en sentez l'âme, n'hésitez surtout pas à nous contacter !

Jeudi 12 Septembre, nous sommes partis avec le soleil et la pluie nous a rejoint en cours de montée. Résultat : demi-tour car cela patinait au point de ne pas pouvoir monter ! Tant pis, c'est partie remise... On n'est pas gâter cette année avec le soleil !

Lundi 16 Septembre, belle journée. Nous montons donc pour finir le coffrage interne déjà bien avancé : il ne reste plus qu'à couler. Pas de photo, on encore oublié l'appareil...

Mardi 17 septembre, on se rattrape avec quelques photos du coffrage fini.

Ca y est : on a tout coulé en quelques heures. Cela donne 1 m3 de béton environ et bien 2 tonnes brassées. Pour l'occasion, Laurent est revenu nous donner un coup de main : un grand merci pour son aide ! Ce soir, on est tous bons pour aller se coucher tôt... On laisse sécher 2 jours et on décoffre pour accélérer le séchage parce qu'il y a les fermes à monter. En attendant, demain c'est repos.

Ca y est : c'est le jour du décoffrage. Voyons un peu ce que cela donne...

Maintenant, cela va sécher un peu plus vite avec le vent.

Vue de droite, c'est pris dans la cabane en se dirigeant vers le plafond. On a commencé à mettre les planches pour le plafond mais on rencontre soudain un problème de taille...

Un gros soucis au niveau du moteur, il nous a lâché aussi rapidement qu'une envie de pisser... Le coeur est atteint, il saigne... Dommage, la journée était bien partie, on avançait bien. Il y a du monde, beaucoup de monde pour nous aider...

Mais, on peut pas dire qu'ils soient efficaces en dehors du broutage d'herbe. Enfin, nous avions tellement l'habitude d'avoir personne pour nous aider qu'on s'y fait...

A gauche, c'est déjà prêt pour l'année prochaine : une partie de la pile de chevrons qui serviront à tenir le bardage en place. A droit, la face Est avec l'empilage des moellons effectué avant-hier pour pouvoir monter le béton jusqu'au coffrage.

Notre poubelle géante dans le trou prévu pour le pylône. On y a déposé tout le bois pourri, les chutes et autres...

 

Voici ce qu'il reste du tas de gravier qui était si bien garni ! Et, les barils d'eau de 160 litres chacun qui étaient quasiment pleins se retrouvent à peine au tiers (pas loin de 200 litres d'eau sont passées pour couler la poutre de chaînage sans parler des 3 m3 de gravier).

Je reviens dessus : elle est si belle, d'autant plus après tant d'efforts et beaucoup de fierté. Même si le lendemain on était cuit, même si elle a quelques petits défauts, on s'est pas lassé de la journée de la regarder avec fierté !

En attendant que le groupe soit réparé, on va nous en prêter un autre mais il nous faudra le rendre rapidement. Si vous avez cela en stock et que vous voulez nous en faire un petit prix (ou même nous l'offrir), ce ne sera pas de refus !

Lundi 30 Septembre, on monte après quelques blancheurs la semaine dernière. Il apparaît qu'il n'y a plus de neige et que ce "blanc" qui a résisté n'est rien d'autre que du givre.

Ca y est : le froid est revenu, la glace est déjà là. Il y a bien 5 cm de glace dans les barils.

Nous avons monté quelques moellons pour faire les fermes. Vous constaterez au passage que le plancher est fini. Encore une journée où on n'a pas traîné ! Le rassemblement de toutes les tôles en un même point et un gros rangement intérieur de la cabane ont aussi été réalisés.

On aura fini notre journée par deux rangées de moellons. Comme ce sont des pointes, cela monte très vite mais gare au vent qui pourrait tout nous gâcher !

Maintenant que c'est couvert, nous n'y voyons plus grand chose. Au fond, c'est très sombre. A l'entrée, on retrouve le stock de chevrons qui serviront à maintenir le bardage en place. Les bois sont un peu humides mais ils vont sécher avec le temps. Et, même s'ils restent humides, c'est du bois exotique et il ne s'abîme pas !

Le tas de bois s'agrandit. C'est certes notre poubelle mais c'est aussi un débarras de diverses petites planches qui seront bientôt réutilisées.

La star du jour : F1LCE, que l'on ne voit quasiment jamais sur les photos, pose dans une tenue semi-aérée tricotée de laine... Non, on s'y perd. Fier de son mur, il nous offre une pose.

Une partie du mur Nord est sur le point d'être achevée.

 

Tout frais comme à la première heure, on voit la motivation débordante d'une partie des troupes... Une journée bien remplie et c'est l'heure de la fin. Nous sommes aussi crevés l'un que l'autre.

 

Le personnel de la station de ski est venu ajouter une antenne.

Laurent nous donne un gros coup de main dans nos travaux pendant ses congés : un grand merci à lui !!

On a monté deux poutres supplémentaires : il n'en reste plus qu'une ! Vous remarquerez que le mur Nord est fini.

Le mur central est lui aussi quasiment fini et on en a profité pour faire le linteau de porte avec pas de mal de prompt pour un séchage rapide. Cela a mis du temps mais depuis 2 jours, on voit bien l'évolution et il nous tarde de vous montrer la toiture finie. Nos sommes le 3 Octobre et le soleil sévit fort depuis plusieurs jours : cela va nous permettre de rattraper le retard pris cet été à cause du mauvais temps. Pourvu que ça dure !

Ca travaille dur toute cette journée. Même s'il peut paraître agressif sur la photo de droite, il est doux comme un agneau et ne rêve que d'une seule chose depuis sa première montée aux Cloutons : voir la bergère... L'histoire ne dira pas s'il aimerait compter les moutons avec elle !

On n'y voit pas grand chose mais il y a un épais nuage qui nous a empêché d'être au soleil. Et, comme si cela n'était pas suffisant, il nous a rajouté l'humidité. La température de cette journée est de +3° sous abri avec un vent de 50 km/h environ. Du coup, nous n'avons pas beaucoup travaillé mais nous nous sommes quand même offert la poutre Nord qui sera sèche d'ici à lundi (du moins, nous l'espèrons). La poutre centrale finie hier soir et bien chargée de ciment prompt à séchage rapide n'est pas encore décoffrable. Pas de montée ce week-end, mais on y retourne toute la semaine prochaine.

Le groupe de soudure au milieu du bazar. Il n'aura jamais voulu démarrer malgré toutes les astuces mises en place pour tenter de le faire démarrer. De retour chez son propriétaire, il a démarré. Franchement décevant, on aurait pu avoir une jolie porte cette année.

 

Et voilà, c'est fini pour cette année. Tout est bien rangé à l'abri des bâches pour éviter que les intempéries détruisent tous nos efforts, des tôles par-dessus et des moellons pour tenir le tout.

Voila ce qu'il reste des 10 tonnes de gravier livrés il y a 2 ans et des belles planches fraîchement découpées. Tout n'est pas perdu puisqu'une bonne partie va encore servir pour des petites bricoles. La météo aura eu raison de nous : quand nous sommes arrivés ce matin, il y avait un vent à décorner les cocus !!! Le soir, plus un brin de vent... En attendant, on a bien galéré avec le vent pour tirer les bâches et monter les tôles. On en a aussi profité pour monter la dernière poutre. Tout l'ensemble est bien tenu par des câbles pour parer à tous soucis pendant l'hiver. Tout ce qui était dehors a été rentré comme les moellons, les chevrons, la bétonnière... Une porte de fortune a été mise en place pour l'hiver.

Une petite comparaison entre fin 2000 et fin 2002

Les poutres étaient maintenues en place par des moellons simplement posés et "le mur de la honte" ne dépassait pas 1 mètre. Cette année, linteaux de porte, poutre de chaînage, achèvement du "mur de la honte" et les fermes : volià pour les grandes avancées. A noter aussi parce que c'est important, un gros coup de main bénévole de Laurent qui nous a permis de bien faire avancer la construction. Qu'il soit encore remercié pour son dur travail lors du coulage de la poutre de chaînage ainsi que pour le linteau de porte supérieur coté Nord réalisé dans des conditions difficiles sans oublier les autres travaux certes moins difficiles mais qui ont aussi leur importance. Merci encore Laurent !!!

C'est fini pour cette 4ème année encore pleine de rebondissements, d'embûches avec du matériel cassé comme le group électrogène et dernièrement la perceuse. Ce que l'on peut en conclure : une belle avancée malgré un été particulièrement maussade, pas de grosses blessures comme l'an dernier mais tout de même un clou dans le pied et un Lada mis à rude épreuve cette année. On a crevé le budget avec notamment le remplacement du group électrogène. L'an prochain promet encore de jolies dépenses mais surtout une cabane fermée opérationnelle.

Rendez-vous cet hiver pour de nouvelles aventures avec de nouvelles photos de la cabane dans la neige et la conception d'un groupe électrogène Diesel.

 

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